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BULLETIN D’INFORMATION CFE-CGC TSN

01/04/2022

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Sommaire :

1 – Les sommes versées par l’employeur pour le télétravail ne sont pas imposables

2 Mobilisation du mardi 5 avril à Elancourt

3 Ouverture d'une caisse de solidarité

4 Dans la presse - article de l’Usine Nouvelle, le PDG de THALES s’exprime dans LE FIGARO, La TRIBUNE Thales se concentre sur sa croissance organique qui explose

 

1 – Les sommes versées par l’employeur pour le télétravail ne sont pas imposables

 

Il va bientôt falloir déclarer nos revenus 2021 aux services des impôts.

Sachez que les frais professionnels de télétravail en 2021 sont exonérés d’impôt !

Un grand nombre de salariés se sont mis au télétravail depuis la pandémie à Covid-19. Les frais professionnels de télétravail en 2021 sont exonérés d’impôt sur le revenu dans la limite de 580€ par an.

Les allocations versées par les employeurs pour couvrir les frais de télétravail, ( indemnités, remboursements forfaitaires ou remboursements de frais réels) seront exonérées d’impôt sur le revenu dans les limites de 2,50€ par jour, soit 55€ par mois et 580€ / an.

Les salariés ayant reçu une allocation de la part de leur employeur n’auront rien à faire au moment de remplir leur déclaration de revenus 2022. C’est aux employeurs de les transmettre à l’administration fiscale.

« Ainsi, le montant du revenu imposable prérempli sur la déclaration de revenus ne devrait pas, en principe, inclure de telles allocations », précise encore le ministère à travers un communiqué.

Les salariés n’auront uniquement qu’à vérifier les montants préremplis par rapport à leurs bulletins de paie (ou l’attestation fiscale annuelle délivrée par l’employeur).

Cette exonération ne tient pas compte « des frais courants généralement nécessités par l’exercice de la profession, qui comprennent notamment les frais de déplacement entre le domicile et le lieu de travail et les frais de restauration », nous rappelle Bercy.

Si vous voulez opter pour la déclaration des frais réels, déduisez les frais engagés en 2021 au titre du télétravail à domicile à hauteur des mêmes montants.

Dans la foulée, vous avez « la possibilité de les déduire pour leur montant exact si cela vous est plus favorable »

Voici pour information, les frais de télétravail déductibles :

  • Les frais de communication (abonnement, souscription à une offre internet, etc.) ;
  • Les frais de fournitures et d’imprimés (dépenses en ramettes de papier, en cartouches d’encre) ;
  • Les frais de téléphone portable (frais d’abonnement, de communication et d’acquisition de téléphone portable) ;
  • Les frais de déplacement entre le domicile et le lieu de travail (il faut dans ce cas, la justification de la nécessité des déplacements entre le domicile et le lieu de travail)
  • L’achat de mobilier et de matériel informatique pour les besoins de votre activité professionnelle
  • Les frais liés à l’utilisation d’un local privé (frais d’électricité, d’assurance habitation, d’eau, etc.).

2 – Mobilisation du mardi 5 avril à Elancourt

N’oubliez pas l’action de mobilisation du mardi 5 avril à Elancourt, en soutien de nos collègues qui ont été assignés en justice par la Direction.

MARDI 5 AVRIL 2022

L’intersyndicale donne rendez vous à tous les salariés du groupe

Afin de manifester leur colère

DEVANT LE SITE (DMS) D’ELANCOURT

 rendez vous entre 12h et 14h

autour d’un barbecue

2, avenue Gay Lussac – 78990 Elancourt

(trajet : 21 minutes seulement en partant du bureau de Meudon)

Contactez-nous si vous avez besoin de co-voiturage

 

Vous pouvez d’ores et déjà signer la pétition pour la défense des salariés qui ont été assignés en justice.

3 Ouverture d'une caisse de solidarité INTERSYNDICALE THALES GROUPE :

Depuis plus de 8 semaines, des salariés manifestent lors d’actions dans tous les établissements du Groupe, en coordination avec les organisations syndicales, pour exprimer leur mécontentement, face à une politique salariale 2022 non seulement injuste mais incompréhensible de la part de la Direction au regard des excellents résultats du Groupe face aux besoins des salariés, face à l’accroissement des compétences et qualifications de toutes et tous, face à l’inflation galopante, aux hausses des prix de l’énergie notamment et face aux enjeux à venir

Les mouvements actuels sur nos sites nous touchent de façon différentes et pour certains l’impact est déjà présent sur leur rémunération.

A ce titre l’intersyndicale a fait ouvrir une caisse de solidarité pour compenser le mieux possible ces pertes.

Les modalités de redistribution vers les salariés seront publiées dans le courant de la semaine prochaine et de la même façon les modalités de restitution aux donateurs si la caisse n’est pas ou partiellement utilisée.

Merci à chacun de distribuer cette information à vos adhérents, sympathisants mais certainement plus largement à l’ensemble de vos collègues pour que celle-ci soit une réussite et que personne ne soit au final lésé par ces mouvements.

Vous appréciez notre engagement ? Vous pouvez manifester votre soutien. Pour cela vous avez deux solutions :

  1. Participez à la cagnotte en ligne sur cotizup. https://www.cotizup.com/intersyndicalethales
  2. Faire un virement sur le compte FTM CGT Thales suivant, en précisant « Caisse de solidarité intersyndicale Thales »

Cette caisse de solidarité est gérée par nos 4 organisations syndicales CFDT, CFE-CGC, CFTC et CGT.

Toutes les sommes versées seront utilisées pour aider les salariés qui ont perdu de l’argent lors des mouvements sur tous les sites de Thales.

Merci par avance à chacune et chacun de vous pour cette action solidaire.

Lien vers le tract détaillant l'ouverture de cette caisse de solidarité.

                                                                         

4 Dans la presse :  complément d’infos Airbus et de Safran (l’article en ligne étant réservé aux abonnés,  nous vous avons mis ci-dessous l’intégralité de l’article).

 

Usine Nouvelle - 25 mars 2022

par Olivier James et Cécile Maillard : https://www.usinenouvelle.com/article/airbus-dassault-safran-thales-dans-l-aeronautique-les-salaries-reclament-leur-part.N1800202

Chez Airbus, les salariés ont obtenus des augmentations de salaires en forte hausse. Le redécollage de l'aéronautique génère de fortes attentes au sein des grands groupes de la filière.

Après deux années de modération salariale, les salariés de l’aéronautique tiennent à voir leurs revenus se remplumer. D’où d’intenses négociations concernant les augmentations de salaires menées ces derniers mois au sein des grands donneurs d’ordre du secteur. Des revendications galvanisées par le redressement de cette industrie et une inflation galopante qui pourrait s’élever à environ 4% cette année suivant les estimations. Si les discussions se sont achevées chez Safran dès l’automne puis chez Airbus fin mars, les directions de Dassault Aviation et de Thales doivent encore trouver un terrain d’entente avec leurs organisations syndicales.

Premier constat : les augmentations atteignent des niveaux rarement vus dans le secteur.

Elles ne sont pas sans lien avec bons résultats affichés par les groupes en 2021, en particulier chez Airbus. Avec des bénéfices records en 2021 de 4,2 milliards d’euros, l’avionneur a lâché du lest et accordé des augmentations historiques. Chez Dassault, dont le niveau des augmentations – qui ne concerne que les non cadres – talonne celles d’Airbus, l’avalanche de contrats Rafale à l’export a donné du grain à moudre aux organisations syndicales.

Accord trouvé chez Airbus

Chez Airbus, qui table sur une forte remontée des cadences de production, un premier accord a été conclu mardi 22 mars par FO, la CFE-CGC et la CFTC. Il concerne les salariés français d’Airbus Opérations et Atlantic, soit la grande majorité des salariés du groupe. Que prévoit-il ? Une augmentation de 3,9% entre juillet 2022 et juin 2023 (avec 2% de hausse générale et 2,9% de hausse individuelle) puis une hausse minimale de 2,9% de juillet 2023 à juin 2024 (1% de hausse générale et 1,9% de hausse individuelle).

Les augmentations individuelles, dont plus de 80% des salariés devraient bénéficier selon FO, représentent au moins 45 euros par mois pour les non-cadres et 100 euros pour les cadres. In fine, la hausse générale s’établira à au moins 6,8% sur deux ans. A cet accord, obtenu après plusieurs débrayages et manifestations dans les sites du groupe, s’ajoute « une clause de révision avec une réunion prévue début 2023 afin de garantir un complément de politique salariale en 2023 en cas de dérive de l’inflation en 2022 », comme le précise la CFE-CGC.

« FO a lourdement insisté pour qu’en cette période de fortes incertitudes les négociations prennent en compte l’inflation constatée et non plus, comme auparavant, les seules prévisions », assure Dominique Delbouis, coordinateur FO pour le groupe Airbus. Les accords devraient également être signés par FO, la CFE-CGC et la CFTC dans les prochaines heures au sein des deux autres divisions, Airbus Helicopters et Airbus Defence and Space, avec respectivement des hausses globales annoncées sur deux ans de 6,8% et 7%.

Chez Dassault, le bras de fer continue

Pour Dassault et Thales, où les mouvements sociaux se sont multipliés et se poursuivent encore, de nouvelles propositions sont sur la table. Chez le fabricant du Rafale, des débrayages ont eu lieu ces derniers jours dans certains sites du groupe comme à Mérignac, Biarritz, Poitiers et Argonay. En décembre, la direction de l’entreprise a signé un accord avec l’UNSA et la CFE-CGC auquel se sont opposées les autres organisations syndicales (CFDT, CGT et FO). Pour les non-cadres, il établit une augmentation de salaire de 3,5%, dont 1,8% d’augmentation générale au 1er janvier 2022 avec un talon (minimum) de 42 euros, 1,2% pour les augmentations individuelles et 0,5% pour l’ancienneté. Quant aux cadres, l'accord prévoit une enveloppe de 3,75%, uniquement en augmentations individuelles.

Au vu des mobilisations des trois syndicats non signataires, qui pointent du doigt les disparités entre cadres et non cadres, la direction a soumis une nouvelle offre le 16 mars dernier. A savoir : une augmentation pour les salariés non cadres de 140 euros bruts par mois, sur 13 mois. Selon les calculs de la direction, cette augmentation de 140 euros représente une hausse de 7,6% pour les plus bas salaires, mais de 5,2% en moyenne. Soit une augmentation moyenne de 6,9%, en incluant l’augmentation individuelle (1,2%) et l’ancienneté (0,5%).

« Le compte n’y est pas, ce chiffre n’étant pas représentatif de tous les salariés, tranche Eric Lision, délégué syndical central CGT. Nous demandons pour notre part aujourd’hui une augmentation de 200 euros brut, contre 200 euros net auparavant ». Quant au budget consacré aux augmentations individuelles, il ne bouge pas par rapport à ce qui a été signé en décembre (+ 1,2% pour les non-cadres). Autant de données qui n’incluent pas les cadres, et rendent difficile la comparaison avec les autres groupes aéronautiques.

Côté Thales, les tractations continuent

La direction de Thales reçoit de son côté vendredi 25 mars dans l’après-midi, au siège social de la Défense, à l’ouest de Paris, les quatre organisations syndicales du groupe. Depuis près de deux mois, se succèdent sur tous les sites du groupe débrayages ou grèves, comme en début de semaine à Méru, dans l’Oise, blocages d’usines, comme à Elancourt, Toulouse, Cannes, Cholet... Le 10 mars, un millier de personnes ont manifesté devant le siège. La vie sociale du groupe est à l’arrêt, avec un boycott, par les représentants des salariés, de toutes les réunions des conseils économiques et sociaux… Une mobilisation jamais vue dans le groupe.

Unis dans une intersyndicale, les syndicats réclament des augmentations de salaires de 4%, quand la direction a proposé en janvier 3,5%. Et n’a pas bougé depuis. Elle n’a pas donné suite, non plus, à la demande des syndicats d’appliquer les augmentations au 1er janvier, et campe sur sa proposition d’une entrée en vigueur au 1er avril. « La publication des résultats du groupe, le 3 mars, a mis le feu aux poudres ! témoigne Marie-Hélène Miermont, déléguée syndicale CFE-CGC de Thales AVS (branche avionique). Les prises de commande sont historiques, le cash phénoménal. »

Les représentants des salariés ont proposé, a minima, de renégocier l’accord d’intéressement, qui fixe un plafond au cumul de l’intéressement et de la participation. Refus, également, de la direction. « Patrice Caine, le PDG, et le nouveau DRH font preuve d’une raideur incompréhensible », conclut Marie-Hélène Miermont. Qui espère que la direction aura de nouvelles propositions à présenter aux représentants syndicaux lors de la réunion du vendredi 25 mars, pour sortir de cette impasse.

Délégué central CFDT, Anthony Perrocheau n’attend rien de cette rencontre. «Nous avons appris que la direction assignait en justice les salariés qui organisent des filtrages. C’est un tournant complet dans les relations sociales de Thales, avant on avait un bon dialogue social. A part la délégation reçue au siège le 10 mars, nous n’avons pas eu de réunion avec la direction depuis le 18 février ! Les mouvements se durcissent, parce que la colère monte. Pas sur les salaires, mais contre le comportement de la direction. »

Un accord trouvé depuis octobre chez Safran

Côté Safran, l’accord sur les salaires a été signé en octobre 2021, quand l’inflation n’atteignait pas encore les niveaux actuels. Dans la quasi-totalité des entreprises du groupe, l’enveloppe d’augmentations est de 3%, dont 1,5% d’augmentations générales pour les non-cadres. Une clause de revoyure est prévue, avec un rendez-vous fixé au 9 mai. « Nous pourrons éventuellement reparler de l’intéressement, mais nous ne renégocierons pas les salaires », précise Anne-Claude Vitali, déléguée centrale CFDT chez Safran.

Elle rappelle que 3% d’augmentations, ce n’est pas si loin des 3,9% obtenus chez Airbus pour 2022. Et que les contextes sont différents : l’accord d’octobre ne traitait pas que des salaires, mais actait 1000 créations nettes d’emplois en 2022 et autant en 2023, et l’absence de licenciements pendant deux ans. « Safran fait un effort sans précédent sur la recherche, travaille sur de nouvelles technologies indispensables à l’avenir du groupe, et a besoin d’investir cet argent maintenant, sur les hommes et sur l’outil productif. C’est très important pour la CFDT. »

 

le PDG de THALES s’exprime dans LE FIGARO : Patrice CAINE s’inquiète de la pénurie de compétence  scientifique en France

https://www.lefigaro.fr/societes/patrice-caine-pdg-de-thales-il-n-y-a-pas-suffisamment-d-ingenieurs-et-de-scientifiques-en-france-20220331

 

La TRIBUNE : Thales se concentre sur sa croissance organique qui explose, regarde aussi pour réaliser des acquisitions comme iXblue, avec des opérations agressives sur ATOS et IDEMIA

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/atos-idemia-et-si-thales-ne-souhaitait-se-concentrer-que-sur-sa-croissance-organique-905191.html

 

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