LE PRESENTIEL SYSTEMATIQUE : UN BUG DANS NOTRE FONCTIONNEMENT ! POURQUOI SE DEPLACER QUAND ON PEUT INNOVER ?
L'Organisation Syndicale majoritaire chez TSN nous a soumis une modification du règlement intérieur du CSE. Elle souhaite imposer le présentiel pour toutes nos réunions d’instance sociales de 2 heures ou plus (CSE, Commissions du CSE, réunions de préparations entre élus …). Mais en 2024, c'est un choix qui ne tient plus la route ! |
Le distanciel, c'est :
- Gain de temps : Moins de trajets, plus de concentration sur l'essentiel.
- Flexibilité : Participer aux réunions où on veut, sans contrainte de lieux !
- Écologie : Réduire notre empreinte carbone et montrer l’exemple, c'est aussi être un bon représentant des salariés !
- Réduction des coûts : En réduisant nos frais de déplacement, nous demanderons à la Direction de TSN de libérer du budget pour améliorer les activités sociales et culturelles des salariés de TSN !
Rappel de nos demandes :
- 100% des réunions proposant un accès à distance : Permettons et utilisons les outils collaboratifs à notre disposition pour travailler plus efficacement dans toutes nos réunions sociales !
- Un choix personnalisé : Chacun doit pouvoir choisir le mode de réunion qui lui convient le mieux, en fonction de la nature des échanges et de ses contraintes professionnelles & personnelles !
- Un bilan carbone régulier : Mesurons notre impact environnemental et agissons en conséquence avec transparence envers les salariés de TSN !
Nous avons les moyens pour travailler à distance et innover. Ne nous privons pas de ces avantages !
Rejoignez-nous pour défendre un fonctionnement plus moderne et efficace de nos instances sociales.
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- Écrit par : CFE-CGC - TSN - Thales Services Numériques
Le service communication du Groupe nous dit souvent : « Chez Thales, nous regardons régulièrement vers la nature pour trouver l’inspiration ».
Et c’est vrai, que dans notre Groupe, le bio-mimétisme est très présent, même là où on ne l’aurait pas imaginé. Un bon exemple ? Les indicateurs de santé de notre entreprise évoluent comme les feuilles d’un arbre au fil des saisons.
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C’est l’automne, les indicateurs commencent à prendre de belles couleurs rouge-orangées. L’Ebit et le Cash ne seront pas bons, les objectifs non remplis et de fortes incertitudes demeurent, c’est une saison difficile… C’est le signe annonciateur que la saison des NAO arrive… |
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C’est l’hiver, c’est la pleine saison des NAO. L’annonce des résultats de la saison dernière étaient si mauvais qu’il ne faut s’attendre qu’au minimum et c’est déjà bien... Le froid glacial s’installe, la frilosité aussi, et les marchés éternuent. C’est le blues hivernal, tout va mal !! |
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La saison froide des NAO est passée, ouf. Les températures remontent. Les actionnaires ont touché leurs dividendes c’est pour cela qu’on se bat tous n’est-ce pas !! C’est à ce moment de l’année que les indicateurs sortent de leurs bourgeons protecteurs et que la couleur verte commence à poindre. |
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Le Groupe présente ses résultats à mi année, tous les indicateurs sont au vert, le Groupe est fort, les commandes sont nombreuses, c’est l’euphorie de la belle saison. |
Ainsi va la mélodie des 4 saisons selon la vision de notre Groupe !
Restons engagés, chaque saison apporte son défi et ses opportunités.
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- Écrit par : CFE-CGC - TSN - Thales Services Numériques
LES SALARIES ENCORE UNE FOIS LES OUBLIÉS DU TOURBILLON DE CROISSANCE DU GROUPE !
Comme chaque année en octobre, le groupe THALES, démarre ses échanges avec les Organisations Syndicales Représentatives (OSR) au niveau du Groupe sur ses orientations de la politique salariale pour l’année suivante.
C’est une douche froide à nouveau pour chacun de nous. En effet, après nous avoir longuement soutenu que le Groupe disposait d’une politique salariale « au bon niveau » pour rétribuer les acteurs de la croissance de nos différentes sociétés, raison que la Direction invoque pour ne pas appliquer des mesures complémentaires sur le partage de la valeur au titre des bénéfices exceptionnels (décret du 29 novembre 2023), nous cherchons toujours où est la reconnaissance de notre travail!
La presse se glorifie de la santé de fer de notre Groupe, suite à l’annonce des résultats pour le 3éme trimestre 2024 : tous les indicateurs sont au vert avec une croissance des prises de commande de 23% et du chiffre d’affaire en hausse de 6.2%.
Mais toujours rien en vue pour les salariés et en parallèle on continue à chouchouter les actionnaires et les dirigeants du Groupe …
- Versement anticipé d’un acompte sur dividende en numéraire (0.85€/par action au titre de l’exercice 2024 mis en paiement le 5 décembre prochain) à nos actionnaires et cela alors que l’on nous demande une plus grande vigilance sur la tenue du cash-flow du Groupe,
- Refus d’étendre la politique d’attribution des LTI (Long Term Incentive : ce sont ces actions gratuites attribuées pour récompenser la performance de nos LR11 et LR12) à toutes les catégories socio-professionnelles de l’entreprise,
- La fin de l’opération de réduction du capital social du Groupe de 2.03% avec annulation de plus de 4 millions d’actions propres détenues en nominatif, opération dite de « share-by-back » qui a pour effet de faire croitre artificiellement le cours de l’action Thales en utilisant les finances du Groupe (plus de 900 millions au total).
Au final quelles perspectives pour la politique salariale 2025 ?
Le groupe Thales ne se positionne pas dans une perspective de partage lors des premières discussions car il est évident, et vous l’aurez compris, que tous les artifices habituels nous ont été ressortis. En effet :
- Le contexte géopolitique doit nous obliger à la plus grande prudence,
- L’inflation est en baisse donc pas de nécessité de redresser nos seuils de politique salariale et bien au contraire (référence à l’IPC, qui à fin septembre était annoncé par l’INSEE à 1.1 %, et non à l’IPCH Indice des Prix à la Consommation Harmonisé, qui reflète un peu mieux les hausses de prix réels),
- Nous nous devons d’être solidaire des situations d’emploi plus critiques dans certaines GBU et bien évidemment la situation de notre secteur spatial actuellement.
Concrètement la Direction propose dans les grandes lignes :
- Une politique salariale à la main des sociétés (ne soyons pas dupe tout de même, le plafond sera tout de même fixé en central) et applicable au 1er janvier 2025 (les erreurs du passé ont été retenues),
- Un taux de sélectivité de la politique salariale à 10% max,
- Un budget égalité femme/homme de 0.15% qui est reconduit pour 2025 (0.1% sur les promotions pour casser les potentiels plafonds de verre et 0.05% pour traiter les écarts salariaux si nécessaires),
- Aucun impact des choix de forfaits jours au titre de l’accord temps de travail sur la politique salariale 2025,
- Aucun impact des évolutions de la rémunération au titre des fiches emploi de la nouvelle convention collective sur la politique salariale 2025,
- Aucun impact des revalorisations des minimas conventionnels sur la politique salariale 2025, mais applicable selon le temps de travail (proratisation du SMH par rapport au forfait jours choisi),
- En cas de mobilité en 2024 sans évolution de la rémunération (comment est-ce possible puisque la mobilité est dite positive ?), éligibilité du salarié à la politique salariale 2025,
- La reconduction des mesures 2024 en 2025 pour les alternants et les stagiaires,
- Un simple bilan sur les mesures de mobilités douces pour en mesurer l’efficience ou a minima la mise en place dans les différentes sociétés.
Mais nos demandes pour les salariés vont bien au-delà de ces « mesurettes »…
Même si nos premiers échanges avec la Direction ont fait l’objet de toutes petites avancées, le compte est loin d’y être et nous soutenons nos revendications avec pour volonté de :
- Supprimer la sélectivité pour que tous les salariés bénéficient d’augmentations de salaire,
- Des Augmentations Individuelles (AI) avec un seuil minimal de 2%,
- L’application d’augmentations générales pour toutes et tous, mensuels et ingénieurs/cadres,
- Renforcer les budgets des inégalités en traitant aussi d’autres situations de discriminations telles que le handicap, les jeunes ou encore les séniors,
- L’application d’une majoration de 5% sur les salaires minimum hiérarchiques conventionnels, dans tout le Groupe, applicable en fonction de la classification et sans considération de leur temps de travail,
- L’exclusion de toute prime du calcul de l’assiette pour comparaison aux SMH,
- La suppression des LTI réservées aux cadres dirigeants et la réintégration du budget dans le budget dédié aux augmentations de salaires ou la généralisation des LTI pour tous,
- Le retour d’une prime du partage de la valeur pour tous,
- L’ouverture dans toutes les sociétés du Groupe de véritables négociations sur les mobilités durables,
- Une revalorisation de l’indemnité forfaitaire de télétravail,
- Une augmentation de la participation Thales pour les repas aux restaurants d’entreprises, ainsi qu’une augmentation des tickets restaurants pour celles et ceux en bénéficiant.
Si vous êtes d’accord avec nous, manifestez-vous, contactez-nous pour organiser ensemble les actions nécessaires afin de faire changer les orientations de la Direction de notre Groupe et retrouver un meilleur partage de la valeur. Car au final ce partage devrait être implicite au regard de vos montées en compétence tout au long de l’année, des excellents résultats du Groupe et de la compensation nécessaire du coût de la vie qui nous impacte tous.
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- Écrit par : CFE-CGC - TSN - Thales Services Numériques
Suite aux mises en demeure faites par la Fédération de la Métallurgie de la CFE-CGC aux différentes sociétés du Groupe, Thales a tout simplement répondu :
« Au regard de l’ensemble de ces éléments nous n’envisageons pas de modifier les éléments relatifs à la rémunération variable 2024. » !!!
Le Groupe maintient sa position, malgré la démonstration de l’illégalité de cette évolution.
En conséquence, et conformément à notre position depuis le début de cette annonce, nous demandons à la justice de trancher ce litige et de condamner Thales sur cette atteinte au droit du travail.
La CFE-CGC assigne, pour commencer, 3 sociétés au Tribunal Judiciaire de Versailles :
TDMS, TLAS et TSN
Les assignations ont été remises aux dirigeants de ces 3 sociétés et une première audience a été fixée au 28 novembre 2024 pour définir un calendrier de procédure. Cette action va être longue et difficile, mais la CFE-CGC va se battre pour faire respecter vos droits et défendre votre rémunération, régulièrement mise à mal par la direction.
Pour les autres sociétés du Groupe, chacune va prochainement faire l’objet, dans les prochaines semaines, d’une assignation devant le Tribunal Judiciaire dont elle dépend.
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- Écrit par : CFE-CGC - TSN - Thales Services Numériques
Le nouvel accord Temps de Travail sera complètement appliqué à tous les salariés du groupe Thales au 1er janvier 2025. Il vous appartient dès maintenant de faire votre choix de forfait temps de travail pour l’année 2025. Vous avez seulement entre le 7 octobre et le 8 novembre prochain pour faire ce choix !
De nombreuses questions se posent : quelles sont les conséquences du ralliement à cet accord ? Quel forfait choisir ? Quel impact sur votre salaire, votre temps de travail, etc… ?
La réunion aura lieu par Teams et en présentiel sur le site de Mérignac (Bordeaux) : salle PEY-BERLAND (au Rez-de-chaussée).
Pour vous inscrire à cette réunion d’information, suivez le QR Code ou le lien ci-dessous. L’inscription vous permettra de recevoir l’invitation Outlook dans votre calendrier.
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- Écrit par : CFE-CGC - TSN - Thales Services Numériques
Partage des bénéfices exceptionnels :
Circulez il n’y a rien à voir !
LA FINANCE AVANT TOUT
Face aux propositions indécentes de la direction, les organisations syndicales CFDT, CFE-CGC et CGT ont quitté la table des négociations.
Une négociation concernant le partage des bénéfices exceptionnels, avait été entamée au printemps.
Comme nous l’autorise un nouveau texte de loi, le but de cette négociation, est de permettre un partage des bénéfices exceptionnels ainsi qu’une distribution aux salariés d’un montant égal au montant éventuellement dépensé en cas de rachat d’actions pour annulation.
Mais voilà, la direction ne l’entend pas de cette oreille. Pour elle le rachat d’actions pour annulation constitue un mode de rémunération normal des actionnaires et elle ne voit pas pourquoi les salariés devraient bénéficier eux aussi d’un partage de la valeur créée. Pendant ce temps elle met tout en place afin de réaliser un nouveau rachat d’actions pour annulation pour un montant pouvant aller jusqu’à 4 Milliards d’€.
Et concernant le bénéfice exceptionnel, elle est venue face aux Organisations Syndicales Représentatives avec une nouvelle proposition tellement contraignante qu’aucun bénéfice ne peut être considéré comme exceptionnel.
En résumé : rien pour les salariés, mais tout pour les actionnaires. Pour rappel, pour les salariés cette année :
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Nous continuerons à nous battre pour défendre l’emploi et améliorer le partage de la valeur !
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- Écrit par : CFE-CGC - TSN - Thales Services Numériques
« La CFE-CGC vous informe » : Nouvel Accord Temps de Travail
Rappel sur la prise de Jours de Réduction du Temps de Travail (JRTT)
L'accord Groupe Temps de Travail signé le 20 novembre 2023 et appliqué depuis le 1er janvier 2024 a mis fin à la disposition de report de JRTT de l’avenant à l’Accord Adaptation Temps de Travail du 13 juin 2006.
L’accord Groupe remplace donc l’ancien accord d’entreprise et il n’est plus possible de positionner les JRTT d’une année de référence au plus tard 3 mois après la fin de période de l’année de référence (jusqu’à fin mars de l’année suivante).
Vos JRTT doivent être pris dans l'année de référence, entre le 1er janvier et le 31 décembre sinon vos JRTT sont perdus.
À noter : Il est possible de transférer des JRTT sur votre CET ou CET fin de carrière (à partir de 46 ans). Il suffit de vous rendre dans 4You et « Mon CET : Alimentation » |
https://intercentresthalescfe-cgc.fr/votre-guide-sur-le-nouvel-accord-temps-de-travail-est-arrive/
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- Écrit par : CFE-CGC - TSN - Thales Services Numériques
CFE-CGC Thales Le 15 juillet 2024
Modification de la Rémunération Variable 2024
La CFE-CGC dit NON et met Thales en demeure.
La CFE-CGC, forte du soutien d’une écrasante majorité des salariés, n’accepte pas les modifications du calcul de la Part Variable 2024 imposées unilatéralement, et contre l’avis de tous les CSEC/CSE consultés dans le Groupe.
La Fédération de la Métallurgie CFE-CGC soutient les actions engagées partout dans le Groupe.
Le processus social a été mené jusqu’au bout : malgré les éléments démontrés par un expert indépendant, malgré le vote « Contre » à l’unanimité, malgré les demandes répétées de retrait du projet, malgré un refus total de la part des salariés, le Groupe a maintenu son projet, sourd à tous les signaux, se moquant de ses salariés….
Devant tant de dédain, nous avons sollicité des juristes et la Fédération de la Métallurgie.
Les conclusions, déjà mises en avant par les experts, sont sans appel :
- n’a pas respecté les jalons pour imposer cette évolution dès 2024,
- ne peut modifier le plan de rémunération variable sans l’accord du salarié,
- a retenu des critères (EBIT et Cash-flow) qui ne sont pas conformes au Droit du Travail.
C’est pourquoi la Fédération de la Métallurgie CFE-CGC, par la voie de son avocat, a mis en demeure THALES de renoncer à la modification du calcul de la Part Variable 2024.
Si le Groupe persiste dans cette décision, les Tribunaux Judiciaires compétents seront saisis dès cet automne pour rétablir les salariés dans leurs droits.
Espérons une réelle prise de conscience de nos dirigeants afin de mettre fin à ce projet et permettre ainsi de relancer le dialogue social, bien malmené ces derniers mois…
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- Écrit par : CFE-CGC - TSN - Thales Services Numériques