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Vous trouverez ci dessous un tract concernant l'appel à la mobilisation du 5 avril :
- Détails
- Écrit par : CFE-CGC - TSN - Thales Services Numériques
BULLETIN D’INFORMATION CFE-CGC TSN01/04/2022 |
Sommaire :
1 – Les sommes versées par l’employeur pour le télétravail ne sont pas imposables
2 – Mobilisation du mardi 5 avril à Elancourt
3 – Ouverture d'une caisse de solidarité
4 – Dans la presse - article de l’Usine Nouvelle, le PDG de THALES s’exprime dans LE FIGARO, La TRIBUNE Thales se concentre sur sa croissance organique qui explose
1 – Les sommes versées par l’employeur pour le télétravail ne sont pas imposables
Il va bientôt falloir déclarer nos revenus 2021 aux services des impôts.
Sachez que les frais professionnels de télétravail en 2021 sont exonérés d’impôt !
Un grand nombre de salariés se sont mis au télétravail depuis la pandémie à Covid-19. Les frais professionnels de télétravail en 2021 sont exonérés d’impôt sur le revenu dans la limite de 580€ par an.
Les allocations versées par les employeurs pour couvrir les frais de télétravail, ( indemnités, remboursements forfaitaires ou remboursements de frais réels) seront exonérées d’impôt sur le revenu dans les limites de 2,50€ par jour, soit 55€ par mois et 580€ / an.
Les salariés ayant reçu une allocation de la part de leur employeur n’auront rien à faire au moment de remplir leur déclaration de revenus 2022. C’est aux employeurs de les transmettre à l’administration fiscale.
« Ainsi, le montant du revenu imposable prérempli sur la déclaration de revenus ne devrait pas, en principe, inclure de telles allocations », précise encore le ministère à travers un communiqué.
Les salariés n’auront uniquement qu’à vérifier les montants préremplis par rapport à leurs bulletins de paie (ou l’attestation fiscale annuelle délivrée par l’employeur).
Cette exonération ne tient pas compte « des frais courants généralement nécessités par l’exercice de la profession, qui comprennent notamment les frais de déplacement entre le domicile et le lieu de travail et les frais de restauration », nous rappelle Bercy.
Si vous voulez opter pour la déclaration des frais réels, déduisez les frais engagés en 2021 au titre du télétravail à domicile à hauteur des mêmes montants.
Dans la foulée, vous avez « la possibilité de les déduire pour leur montant exact si cela vous est plus favorable »
Voici pour information, les frais de télétravail déductibles :
- Les frais de communication (abonnement, souscription à une offre internet, etc.) ;
- Les frais de fournitures et d’imprimés (dépenses en ramettes de papier, en cartouches d’encre) ;
- Les frais de téléphone portable (frais d’abonnement, de communication et d’acquisition de téléphone portable) ;
- Les frais de déplacement entre le domicile et le lieu de travail (il faut dans ce cas, la justification de la nécessité des déplacements entre le domicile et le lieu de travail)
- L’achat de mobilier et de matériel informatique pour les besoins de votre activité professionnelle
- Les frais liés à l’utilisation d’un local privé (frais d’électricité, d’assurance habitation, d’eau, etc.).
2 – Mobilisation du mardi 5 avril à Elancourt
N’oubliez pas l’action de mobilisation du mardi 5 avril à Elancourt, en soutien de nos collègues qui ont été assignés en justice par la Direction.
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MARDI 5 AVRIL 2022 L’intersyndicale donne rendez vous à tous les salariés du groupe Afin de manifester leur colère DEVANT LE SITE (DMS) D’ELANCOURT rendez vous entre 12h et 14h autour d’un barbecue 2, avenue Gay Lussac – 78990 Elancourt (trajet : 21 minutes seulement en partant du bureau de Meudon) |
Contactez-nous si vous avez besoin de co-voiturage
3 – Ouverture d'une caisse de solidarité INTERSYNDICALE THALES GROUPE :
Depuis plus de 8 semaines, des salariés manifestent lors d’actions dans tous les établissements du Groupe, en coordination avec les organisations syndicales, pour exprimer leur mécontentement, face à une politique salariale 2022 non seulement injuste mais incompréhensible de la part de la Direction au regard des excellents résultats du Groupe face aux besoins des salariés, face à l’accroissement des compétences et qualifications de toutes et tous, face à l’inflation galopante, aux hausses des prix de l’énergie notamment et face aux enjeux à venir
Les mouvements actuels sur nos sites nous touchent de façon différentes et pour certains l’impact est déjà présent sur leur rémunération.
A ce titre l’intersyndicale a fait ouvrir une caisse de solidarité pour compenser le mieux possible ces pertes.
Les modalités de redistribution vers les salariés seront publiées dans le courant de la semaine prochaine et de la même façon les modalités de restitution aux donateurs si la caisse n’est pas ou partiellement utilisée.
Merci à chacun de distribuer cette information à vos adhérents, sympathisants mais certainement plus largement à l’ensemble de vos collègues pour que celle-ci soit une réussite et que personne ne soit au final lésé par ces mouvements.
Vous appréciez notre engagement ? Vous pouvez manifester votre soutien. Pour cela vous avez deux solutions :
- Participez à la cagnotte en ligne sur cotizup. https://www.cotizup.com/intersyndicalethales
- Faire un virement sur le compte FTM CGT Thales suivant, en précisant « Caisse de solidarité intersyndicale Thales »
Cette caisse de solidarité est gérée par nos 4 organisations syndicales CFDT, CFE-CGC, CFTC et CGT.
Toutes les sommes versées seront utilisées pour aider les salariés qui ont perdu de l’argent lors des mouvements sur tous les sites de Thales.
Merci par avance à chacune et chacun de vous pour cette action solidaire.
Lien vers le tract détaillant l'ouverture de cette caisse de solidarité.
4 – Dans la presse : complément d’infos Airbus et de Safran (l’article en ligne étant réservé aux abonnés, nous vous avons mis ci-dessous l’intégralité de l’article).
Usine Nouvelle - 25 mars 2022
par Olivier James et Cécile Maillard : https://www.usinenouvelle.com/article/airbus-dassault-safran-thales-dans-l-aeronautique-les-salaries-reclament-leur-part.N1800202
Chez Airbus, les salariés ont obtenus des augmentations de salaires en forte hausse. Le redécollage de l'aéronautique génère de fortes attentes au sein des grands groupes de la filière.
Après deux années de modération salariale, les salariés de l’aéronautique tiennent à voir leurs revenus se remplumer. D’où d’intenses négociations concernant les augmentations de salaires menées ces derniers mois au sein des grands donneurs d’ordre du secteur. Des revendications galvanisées par le redressement de cette industrie et une inflation galopante qui pourrait s’élever à environ 4% cette année suivant les estimations. Si les discussions se sont achevées chez Safran dès l’automne puis chez Airbus fin mars, les directions de Dassault Aviation et de Thales doivent encore trouver un terrain d’entente avec leurs organisations syndicales.
Premier constat : les augmentations atteignent des niveaux rarement vus dans le secteur.
Elles ne sont pas sans lien avec bons résultats affichés par les groupes en 2021, en particulier chez Airbus. Avec des bénéfices records en 2021 de 4,2 milliards d’euros, l’avionneur a lâché du lest et accordé des augmentations historiques. Chez Dassault, dont le niveau des augmentations – qui ne concerne que les non cadres – talonne celles d’Airbus, l’avalanche de contrats Rafale à l’export a donné du grain à moudre aux organisations syndicales.
Accord trouvé chez Airbus
Chez Airbus, qui table sur une forte remontée des cadences de production, un premier accord a été conclu mardi 22 mars par FO, la CFE-CGC et la CFTC. Il concerne les salariés français d’Airbus Opérations et Atlantic, soit la grande majorité des salariés du groupe. Que prévoit-il ? Une augmentation de 3,9% entre juillet 2022 et juin 2023 (avec 2% de hausse générale et 2,9% de hausse individuelle) puis une hausse minimale de 2,9% de juillet 2023 à juin 2024 (1% de hausse générale et 1,9% de hausse individuelle).
Les augmentations individuelles, dont plus de 80% des salariés devraient bénéficier selon FO, représentent au moins 45 euros par mois pour les non-cadres et 100 euros pour les cadres. In fine, la hausse générale s’établira à au moins 6,8% sur deux ans. A cet accord, obtenu après plusieurs débrayages et manifestations dans les sites du groupe, s’ajoute « une clause de révision avec une réunion prévue début 2023 afin de garantir un complément de politique salariale en 2023 en cas de dérive de l’inflation en 2022 », comme le précise la CFE-CGC.
« FO a lourdement insisté pour qu’en cette période de fortes incertitudes les négociations prennent en compte l’inflation constatée et non plus, comme auparavant, les seules prévisions », assure Dominique Delbouis, coordinateur FO pour le groupe Airbus. Les accords devraient également être signés par FO, la CFE-CGC et la CFTC dans les prochaines heures au sein des deux autres divisions, Airbus Helicopters et Airbus Defence and Space, avec respectivement des hausses globales annoncées sur deux ans de 6,8% et 7%.
Chez Dassault, le bras de fer continue
Pour Dassault et Thales, où les mouvements sociaux se sont multipliés et se poursuivent encore, de nouvelles propositions sont sur la table. Chez le fabricant du Rafale, des débrayages ont eu lieu ces derniers jours dans certains sites du groupe comme à Mérignac, Biarritz, Poitiers et Argonay. En décembre, la direction de l’entreprise a signé un accord avec l’UNSA et la CFE-CGC auquel se sont opposées les autres organisations syndicales (CFDT, CGT et FO). Pour les non-cadres, il établit une augmentation de salaire de 3,5%, dont 1,8% d’augmentation générale au 1er janvier 2022 avec un talon (minimum) de 42 euros, 1,2% pour les augmentations individuelles et 0,5% pour l’ancienneté. Quant aux cadres, l'accord prévoit une enveloppe de 3,75%, uniquement en augmentations individuelles.
Au vu des mobilisations des trois syndicats non signataires, qui pointent du doigt les disparités entre cadres et non cadres, la direction a soumis une nouvelle offre le 16 mars dernier. A savoir : une augmentation pour les salariés non cadres de 140 euros bruts par mois, sur 13 mois. Selon les calculs de la direction, cette augmentation de 140 euros représente une hausse de 7,6% pour les plus bas salaires, mais de 5,2% en moyenne. Soit une augmentation moyenne de 6,9%, en incluant l’augmentation individuelle (1,2%) et l’ancienneté (0,5%).
« Le compte n’y est pas, ce chiffre n’étant pas représentatif de tous les salariés, tranche Eric Lision, délégué syndical central CGT. Nous demandons pour notre part aujourd’hui une augmentation de 200 euros brut, contre 200 euros net auparavant ». Quant au budget consacré aux augmentations individuelles, il ne bouge pas par rapport à ce qui a été signé en décembre (+ 1,2% pour les non-cadres). Autant de données qui n’incluent pas les cadres, et rendent difficile la comparaison avec les autres groupes aéronautiques.
Côté Thales, les tractations continuent
La direction de Thales reçoit de son côté vendredi 25 mars dans l’après-midi, au siège social de la Défense, à l’ouest de Paris, les quatre organisations syndicales du groupe. Depuis près de deux mois, se succèdent sur tous les sites du groupe débrayages ou grèves, comme en début de semaine à Méru, dans l’Oise, blocages d’usines, comme à Elancourt, Toulouse, Cannes, Cholet... Le 10 mars, un millier de personnes ont manifesté devant le siège. La vie sociale du groupe est à l’arrêt, avec un boycott, par les représentants des salariés, de toutes les réunions des conseils économiques et sociaux… Une mobilisation jamais vue dans le groupe.
Unis dans une intersyndicale, les syndicats réclament des augmentations de salaires de 4%, quand la direction a proposé en janvier 3,5%. Et n’a pas bougé depuis. Elle n’a pas donné suite, non plus, à la demande des syndicats d’appliquer les augmentations au 1er janvier, et campe sur sa proposition d’une entrée en vigueur au 1er avril. « La publication des résultats du groupe, le 3 mars, a mis le feu aux poudres ! témoigne Marie-Hélène Miermont, déléguée syndicale CFE-CGC de Thales AVS (branche avionique). Les prises de commande sont historiques, le cash phénoménal. »
Les représentants des salariés ont proposé, a minima, de renégocier l’accord d’intéressement, qui fixe un plafond au cumul de l’intéressement et de la participation. Refus, également, de la direction. « Patrice Caine, le PDG, et le nouveau DRH font preuve d’une raideur incompréhensible », conclut Marie-Hélène Miermont. Qui espère que la direction aura de nouvelles propositions à présenter aux représentants syndicaux lors de la réunion du vendredi 25 mars, pour sortir de cette impasse.
Délégué central CFDT, Anthony Perrocheau n’attend rien de cette rencontre. «Nous avons appris que la direction assignait en justice les salariés qui organisent des filtrages. C’est un tournant complet dans les relations sociales de Thales, avant on avait un bon dialogue social. A part la délégation reçue au siège le 10 mars, nous n’avons pas eu de réunion avec la direction depuis le 18 février ! Les mouvements se durcissent, parce que la colère monte. Pas sur les salaires, mais contre le comportement de la direction. »
Un accord trouvé depuis octobre chez Safran
Côté Safran, l’accord sur les salaires a été signé en octobre 2021, quand l’inflation n’atteignait pas encore les niveaux actuels. Dans la quasi-totalité des entreprises du groupe, l’enveloppe d’augmentations est de 3%, dont 1,5% d’augmentations générales pour les non-cadres. Une clause de revoyure est prévue, avec un rendez-vous fixé au 9 mai. « Nous pourrons éventuellement reparler de l’intéressement, mais nous ne renégocierons pas les salaires », précise Anne-Claude Vitali, déléguée centrale CFDT chez Safran.
Elle rappelle que 3% d’augmentations, ce n’est pas si loin des 3,9% obtenus chez Airbus pour 2022. Et que les contextes sont différents : l’accord d’octobre ne traitait pas que des salaires, mais actait 1000 créations nettes d’emplois en 2022 et autant en 2023, et l’absence de licenciements pendant deux ans. « Safran fait un effort sans précédent sur la recherche, travaille sur de nouvelles technologies indispensables à l’avenir du groupe, et a besoin d’investir cet argent maintenant, sur les hommes et sur l’outil productif. C’est très important pour la CFDT. »
le PDG de THALES s’exprime dans LE FIGARO : Patrice CAINE s’inquiète de la pénurie de compétence scientifique en France
La TRIBUNE : Thales se concentre sur sa croissance organique qui explose, regarde aussi pour réaliser des acquisitions comme iXblue, avec des opérations agressives sur ATOS et IDEMIA
Des questions ? Contactez vos représentants CFE-CGC :
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- Écrit par : CFE-CGC - TSN - Thales Services Numériques
BULLETIN D’INFORMATION CFE-CGC TSN30/03/2022 |
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Sommaire :
1 – Assignation de grévistes en justice
2 – Lettre d’un salarié de DMS / UWS à Patrice Caine
3 – NAO : vers une sortie de crise difficile
4 - Le conflit chez Thales dans la presse - lettre A et autres parutions
1 – Assignation de grévistes en justice
Comme le décrit très bien la lettre A du 25 mars (article en bas de ce mail), la Direction a pris la décision d’assigner en justice une cinquantaine de grévistes (élus et salariés) qui faisaient usage leur droit de grève. (Document pour rappeler comment s’utilise le droit de grève).
La semaine dernière, les salariés de nombreux sites ont lancé des actions démonstratives signifiant leur ras le bol, des actions de grèves ponctuelles et répétées. La Direction plutôt que de privilégier un dialogue constructif pour sortir de la crise a préféré tenter d’intimider les grévistes par des menaces d’un autre âge, essentiellement d’ordre juridique.
Au silence et à la surdité, la Direction a ajouté l’intimidation pour faire taire les salariés Thales.
Ce sont là de bien mauvaises manières que l’on ne connaissait pas auparavant, fort éloignées du Dialogue Social auquel nous étions habitués.
Que la Direction l’entende, toutes les actions quelles qu’elles soient, exceptées les actions de sabotage et de détérioration de l’outil de production, ou de violence aux personnes, sont soutenues par l’intersyndicale Groupe.
Attaquer les salariés grévistes est une ligne rouge qui provoquerait une rupture grave et durable du dialogue social au sein de Thales.
REAGISSONS et DEFENDONS NOS COLLEGUES !
L’intersyndicale appelle à poursuivre la mobilisation.
Montrons à la Direction que ce sont les salariés qui créent la richesse !
La réussite de ce mouvement dépendra de votre mobilisation. Venez nombreux !
MARDI 5 AVRIL 2022
L’intersyndicale donne RDV à tous les salariés du groupe
Afin de manifester leur colère
DEVANT LE SITE (DMS) D’ELANCOURT
rendez vous entre 12h et 14h
pour se retrouver autour d’un barbecue
2, avenue Gay Lussac – 78990 Elancourt
trajet : 21 minutes seulement en partant du bureau de Meudon
contactez-nous si vous avez besoin de co-voiturage
2 – Lettre d’un salarié de DMS / UWS à Patrice Caine
Nous partageons avec vous une lettre qui a été écrite à l’attention de Patrice Caine car nous trouvons qu’elle reflète avec justesse ce que beaucoup de salariés ressentent.
N’hésitez pas à nous faire connaître votre réaction par rapport à cette lettre par retour de mail !
3 – NAO : vers une sortie de crise difficile
Dans le groupe Thales, les salariés de tous les sites continuent à se battre pour défendre leur pouvoir d’achat. Il est à noter que seuls quelques sites – dont celui de Meudon – sur la cinquantaine de sites en France – ne se mobilisent pas, faute de volonté des salariés à manifester leur mécontentement.
Dans l’optique d’une sortie de crise qui soit satisfaisante pour toutes les parties, l’intersyndicale avait proposé à Clément De Villepin - DRH du groupe, un protocole de sortie de crise. Vous le trouverez en cliquant ici.
En tant qu’organisations syndicales responsables, nous nous devions de proposer ce protocole qui a vocation à trouver ensemble les moyens d’un compromis acceptable pour chacun.
L’objectif de ce document est de proposer à la direction de THALES notre approche raisonnée et raisonnable de sortie de la crise actuelle qui entache le dialogue social et compromet fortement, à la fois le bon déroulement au quotidien des affaires dans les différents établissements du Groupe et aussi le maintien d’un dialogue social constructif ;
=> dialogue social plus que nécessaire actuellement, au regard des grands enjeux pour notre Groupe.
Une nouvelle réunion et encore un coup d’épée dans l’eau.
Une réunion s’est tenue vendredi 25 mars, entre l’intersyndicale et la Direction (M. De Villepin et M. Groisy – DRH en charge des Affaires Sociales Groupe),
La direction a bien reçu notre protocole de sortie de crise. Malheureusement elle n’est pas arrivée avec des propositions.
=> La réponse est toujours la même. NON à toutes nos propositions !
Elle dit devoir réfléchir au champs des possibles suite à ce protocole et va revenir vers les OS.
Elle revendique cependant sa volonté de ne pas rompre le dialogue et avoue sa difficulté à trouver les modalités de sortie de crise.
Toutes les OS ont exprimé leur mécontentement et demande au-delà des propositions un arrêt immédiat des assignations en justice.
=> A voir ce qu’elle nous proposera. En attendant, la crise chez Thales fait les choux gras de la presse
4- Le conflit chez Thales dans la presse - lettre A et autres parutions
Miroir Social : https://www.miroirsocial.com/participatif/drh-contondante-et-comex-paresseux-fin-du-dialogue-social-chez-thales
L’USINE NOUVELLE : Airbus, Dassault, Safran, Thales… Dans l’aéronautique, les salariés réclament leur part (usinenouvelle.com)
Lettre A :
Des questions ? Contactez vos représentants CFE-CGC :
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- Écrit par : CFE-CGC - TSN - Thales Services Numériques
Le CSE de THALES Services Numériques sera renouvelé en novembre 2022, nous vous invitons dès à présent à rejoindre la liste CFE-CGC pour préparer l’avenir de THALES Services Numériques.
Si l’envie de faire bouger les lignes, d’oeuvrer pour le bien commun et de créer du lien social vous habite, oubliez vos a priori sur le monde syndical. Ce qui compte, c’est d’oeuvrer ensemble pour le bien commun.
La CFE-CGC est un syndicat ouvert, actif et combatif qui a besoin de talents, jeunes et moins jeunes, pour contribuer encore plus activement au dialogue social.
Rejoignez-nous, pour faire de THALES Services Numériques une entreprise socialement engagée :
- capable d’attirer et de retenir les talents, qui aujourd’hui quittent le navire, surchargés, désappointés, désorientés,
- garante des conditions de travail équitables en respectant l’équilibre vie professionnelle / vie personnelle,
- permettant d’influer positivement sur les nouvelles formes du travail de demain (flex office, smartworking, télétravail …) ainsi que sur celles du dialogue social,
- contribuant à l’évolution du fonctionnement des ASC (Activités Sociales et Culturelles).
Vous souhaitez être acteur de votre avenir professionnel, contactez-nous :
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Télécharger TRACT CFE-CGC TSN Elections Professionnelles
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- Écrit par : CFE-CGC - TSN - Thales Services Numériques
Bonjour, vous trouverez ci dessous le Compte Rendu intersyndical de la réunion du vendredi 25 mars 2022 entre les 4 OS du Groupe et la Direction :
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- Écrit par : CFE-CGC - TSN - Thales Services Numériques
Tract Lettre ouverte aux candidats à l'élection présidentielle:
- Détails
- Écrit par : CFE-CGC - TSN - Thales Services Numériques
La CFE-CGC Métallurgie signe l’accord sur les salaires minima hiérarchiques (SMH) ingénieurs et cadres 2022 à hauteur de +3,1%
La CFE-CGC Métallurgie a signé avec l’UIMM, le 18 mars 2022, l’accord revalorisant les barèmes des appointements annuels minimaux Ingénieurs & Cadres de la branche Métallurgie à hauteur de +3,1% pour l’année 2022.
Cette revalorisation tient compte des perspectives d'inflation pour l'année 2022 ainsi que de la situation économique contrastée des entreprises de la branche.
À la demande de la CFE-CGC, elle est assortie de deux clauses :
- un rendez-vous anticipé, dès la fin de cette année, pour les négociations des SMH Ingénieurs et Cadres 2023 sur la base d’un bilan économique 2022,
- l’engagement de négociations dès le 1er trimestre 2023 sur la nouvelle grille unique de classification applicable en 2024.
Rappel important : Le salaire de base annuel des ingénieurs et cadres, hors rémunération variable, doit se situer au-dessus des mini-conventionnels.
Cette disposition s’applique à tous les ingénieurs et cadres du groupe Thales, sans exception !
Voici les barèmes applicables dans notre entreprise :
COEFFICIENT |
BAREME FORFAIT EN JOURS SUR L’ANNEE |
BAREME FORFAIT EN HEURES SUR L’ANNEE |
Minima |
Minima |
|
60 et 68
|
|
23 600€
|
76
|
26 377€
|
|
80
|
31 386€
|
27 765€
|
84
|
32 956€
|
29 153€
|
86
|
33 740€
|
29 847€
|
92
|
36 094€
|
31 930€
|
100
|
39 233€
|
34 706€
|
108
|
42 371€
|
37 482€
|
114
|
44 725€
|
39 565€
|
120
|
47 079€
|
41 647€
|
125
|
49 041€
|
43 383€
|
130
|
51 003€
|
45 118€
|
135
|
52 964€
|
46 853€
|
180
|
62 471€
|
62 471€
|
240
|
83 294€
|
83 294€
|
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- Écrit par : CFE-CGC - TSN - Thales Services Numériques
BULLETIN D’INFORMATION CFE-CGC TSN 17/03/2022 |
Sommaire :
1 – La Direction réfute nos revendications, ne veut pas augmenter correctement ses salariés ...
2 – Mais compte sur eux pour coopter des nouveaux talents en leur offrant une jolie prime !
3 – Décryptage en images
1 – La Direction réfute nos revendications, ne veut pas augmenter correctement ses salariés ...
NAO 2022: LE MEPRIS DE LA DIRECTION DU GROUPE !
Pratiquement deux mois, deux mois maintenant que les salariés du Groupe se mobilisent tous les jeudis à l’appel de l’ensemble des organisations syndicales pour exprimer leur mécontentement face à une politique salariale 2022 non seulement injuste mais incompréhensible de la part de la Direction au regards des excellents résultats du Groupe de la GBU SIX et TSN, face aux besoins des salariés, face à l’accroissement des compétences et qualifications de toutes et tous, face à l’inflation galopante, aux hausses des prix de l’énergie notamment et face aux enjeux à venir.
Jeudi 10 mars, des actions se sont déroulées sur la plupart des établissements du Groupe, des milliers de salariés se sont mobilisés et environ 900 salariés étaient présents à la Défense, devant le siège de Thales tour Carpe Diem.
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Merci à tous : La pétition, signée par plus de 10.000 salariés du Groupe en France, a été remise à la Direction afin qu’elle ouvre enfin les yeux sur le niveau de mécontentement…
Et maintenant ?
Les dernières publications de la Banque de France montrent bel et bien que l’inflation sera durable et forte, avec des estimations allant jusqu’à 4,4% sur un an. Afin qu’aucun salarié du Groupe ne perde de pouvoir d’achat, afin que les compétences et qualifications de toutes et tous soient reconnues et d’enrayer le départ de plus en plus fréquent de nos collègues, afin de compenser en partie la politique salariale désastreuse de l’année dernière, l’intersyndicale Groupe revendique aujourd’hui :
Soyez convaincus que ces revendications sont totalement légitimes et ne mettront pas en péril la bonne santé du Groupe. Si le Groupe est capable de « prendre le risque » de dépenser 800 millions d’euros pour racheter et détruire des actions, il doit être capable de mettre 40 millions de plus pour augmenter les salaires !
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la seule solution qui s’offre aux syndicats est d’amplifier la mobilisation collective et de durcir le mouvement ! Pour les organisations syndicales, la direction porte toute la responsabilité de cette situation de blocage du dialogue social dans toutes les sociétés du Groupe et au niveau Central, boycott des instances sociales et mouvements de colère dans les sociétés. |
Deux choix s’offrent alors à nous :
- Un petit syndrome de Stockholm, une « obéissance professionnelle » ou bien un désintérêt pour les actions collectives (les mouvements, pas les actions financières, ces dernières ne sont pas pour nous…) ;
- Boycott de toutes les instances avec une mobilisation collective forte chaque jeudi, afin d’obtenir un juste équilibre pour cette année mais aussi celles à venir.
- Tout ceci conduit à une réalité : injustice et inégalité de traitement des salariés.
Puisque la Direction reste totalement fermée face au ras-le-bol exprimé par les salariés, puisqu’elle déclare clairement avoir choisi son camp, celui de la finance, il apparait hélas maintenant nécessaire de passer à des actions plus fortes, plus visibles, plus régulières, de blocage, de perturbation des livraisons, des projets et différents jalons à tenir.
Il est temps de passer des « jeudis de la colère » aux « journées ou semaines du ras-le-bol » et de faire savoir à tous les choix pris par la Direction.
La Direction ne reconnait pas l’implication des salariés, alors il nous faut lui montrer clairement que sans ce travail aucune richesse n’est créée, aucune plus-value faite !
- Cette situation de mécontentement général fait craindre que les mouvements seront longs et largement suivis par tous les salariés.
Site Web de la fédération CFE-CGC : Conflit social à Thales : la CFE-CGC durcit le ton - CFE-CGC Le syndicat de l'encadrement (cfecgc.org)
2 – ... mais compte sur eux pour coopter des nouveaux talents en leur accordant une jolie prime !
Une prime de 3000 euros brut si vous aidez à recruter un ingénieur. C’est le tarif annoncé pour tout talent embauché à l’aide d’un salarié Thales.
Cette semaine les salariés ont reçu un flash info qui les encourage à coopter des connaissances, pour aider TSN à faire face aux demandes de nos clients et une pénurie de talents.
Ce flash info est pour le moins maladroit - sinon choquant - car il arrive à un moment où un nombre de talents présents chez Thales, déçus par la manière dont la Direction leur montre sa reconnaissance, pensent sérieusement à quitter TSN pour aller goûter l’herbe plus verte de nos concurrents.
Cette année ! les salariés savent ce qu’il leur reste à faire s’ils souhaitent mettre du beurre dans leurs épinards pour couvrir a minima l’inflation (ou de l’essence dans leur voiture).
Cela sera plus rémunérateur que leurs augmentation !!
3 – Décryptage en images.
Que vous évoquent ces deux images mises côte à côte ?
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Continuez à partager avec nous vos réactions.
Soit en nous envoyant des emails, soit en nous appelant.
Nous avons besoin de vos retours,
Et n’oubliez pas d’adhérer, pour nous encourager à continuer à nous battre pour vous.
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